Les MAZERAND, une famille profondément ancrée dans le pays nantais…


Les archives de la paroisse des Liquisses, commune de Nant, portent dès le XIVème siècle, sur le village de Saint Sauveur du Larzac, mention de la famille MAZERAND. La généalogie n’a pu toutefois jusqu’ici être clairement établie qu’à partir de 1672…

A Saint Sauveur les Mazerand étaient vraisemblablement à l’origine une famille de cultivateurs avant de devenir tanneurs (d’où le qualificatif de « Mazerand - le -tanneur » utilisé jusqu’au début du XXème siècle pour les distinguer de leurs nombreux homonymes).

Six générations au service des Nantais et des gourmets

C’est durant la 1ère partie du XIXème siècle que Louis MAZERAND (1815 – 1896) « descend » dans la vallée pour ouvrir à Nant, rue Droite, une boucherie-charcuterie dont on retrouve la trace écrite en 1840. Lui succèderont en ligne directe, Joseph (1852- 1932), Louis (1884 – 1943) dont la fille unique, Jeanne, mémoire de la famille, s’est éteinte en 2012, à l’âge de 99 ans.

Louis n’avait pas de fils mais un neveu, Paul (1920 – 2008), qui s’était enfui du collège Saint Gabriel où, pensionnaire, il s’ennuyait profondément. Son orientation ne posa pas de problème : il fut placé en apprentissage à la boucherie POMMAREDE à Millau dont il garda toute sa vie un excellent souvenir. Au décès de son oncle il reprit le fond de commerce. En 1947, il transféra le magasin de la rue Droite à la rue de la Rouquette où il se trouve toujours. Aux activités traditionnelles de boucherie-charcuterie il rajouta la fabrication de conserves et développa la fabrication de salaisons. Sa femme Suzanne, petite parisienne, s’attacha très vite au village et elle contribua à la modernisation de l’entreprise.


Après un apprentissage à Rodez et quelques années comme salarié en région parisienne, Patrick, fils de Paul, vint rejoindre son père avec son épouse Patricia, petite Parisienne elle aussi. Patrick, outre sa formation en boucherie et en charcuterie, avait un goût particulier pour l’activité de traiteur qui fut donc rajoutée aux compétences de ses prédécesseurs. Pour cela il compléta sa formation par des stages à l’Ecole Supérieure des Métiers de la Viande dans laquelle il se rend encore régulièrement aussi bien pour échanger avec ses collègues issus de toutes les Régions de France que pour étendre et actualiser ses connaissances, la professionnalisation dans le domaine des métiers de bouche étant plus que jamais indispensable.


Aux côtés de Patrick, son fils Alexandre, cuisinier de formation, a pris en charge une grande partie de la production et de l’activité traiteur. Il règne en maître au laboratoire tandis que son père au magasin accueille la clientèle dans la pure tradition aveyronnaise, privilégiant les échanges et la relation de confiance.

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